Meta se retrouve à nouveau au cœur d’une controverse, cette fois liée à l’utilisation supposée de données issues de LibGen (Library Genesis), une plateforme regroupant de nombreux contenus piratés. Ces accusations concernent le développement de Llama, l’intelligence artificielle open source de Meta, et font suite à des fuites récentes sur Internet.

Des accusations embarrassantes pour Meta

Selon les révélations, Mark Zuckerberg aurait personnellement approuvé l’utilisation de cette base de données controversée, malgré des avertissements internes sur les implications légales et éthiques. Des réévaluations internes montreraient que le problème était connu en interne, mais cela n’a pas empêché l’exploitation des données.

La défense de Meta : le Fair Use

Face aux accusations, Meta adopte une position ferme : selon l’entreprise, il n’y aurait aucun problème de droit d’auteur dans le cadre du développement de Llama. L’argument repose sur le principe du Fair Use, affirmant que l’origine des données n’a pas d’importance tant que leur utilisation est transformée ou conforme à ce cadre juridique.

Cependant, aucune preuve directe n’a pour l’instant confirmé que les données de LibGen ont été spécifiquement utilisées pour entraîner Llama.

Un nouveau coup dur pour Meta ?

Cette affaire risque de renforcer la pression sur Meta, déjà critiquée pour son approche éthique et sa gestion des données. Si les accusations se confirment, elles pourraient avoir des répercussions importantes, tant sur le plan juridique que pour l’image de l’entreprise, dans un contexte où la régulation des IA est de plus en plus scrutée.