Le gouvernement britannique a dévoilé un plan ambitieux visant à intégrer l’intelligence artificielle (IA) dans les services publics afin de réaliser jusqu’à 53 milliards de livres d’économies. Ce chiffre, estimé dans un rapport de Bain & Company, met en lumière les inefficacités des outils actuels, souvent dépassés, qui engendrent des pertes de temps et des coûts de maintenance élevés.
Des outils d’IA pour révolutionner l’administration
Pour améliorer l’efficacité des services publics, de nouveaux outils basés sur l’IA seront progressivement déployés et mis à disposition des fonctionnaires. Parmi les applications prévues :
• Analyse automatisée des réponses aux enquêtes publiques, une tâche aujourd’hui sous-traitée, coûteuse et chronophage.
• Assistants juridiques virtuels pour simplifier les processus légaux.
• Synthèse automatisée des réunions, permettant de réduire les tâches administratives des agents publics.
Ces outils visent à moderniser les processus administratifs tout en réduisant les coûts et en libérant du temps pour les fonctionnaires.
Une stratégie d’innovation avant la régulation
Contrairement à l’Union européenne, qui privilégie une régulation stricte en amont, le Royaume-Uni opte pour une approche différente : tester les technologies avant de les réguler. Pour le moment, les questions éthiques et sécuritaires sont mises en second plan afin d’accélérer l’intégration de l’IA dans les services publics et d’en récolter rapidement les bénéfices.
Ce positionnement audacieux reflète la volonté du Royaume-Uni de devenir un leader mondial dans l’adoption de l’IA, tout en modernisant son administration et en répondant plus efficacement aux besoins de ses citoyens.