Selon une étude récente du Pew Research Center, 27 % des adolescents âgés de 13 à 17 ans utilisent désormais ChatGPT pour leurs devoirs, un chiffre qui a doublé par rapport à l’année précédente. Si l’outil d’intelligence artificielle est apprécié pour sa capacité à fournir des réponses rapides et détaillées, son usage croissant soulève plusieurs questions.
Des notes moins représentatives ?
L’un des problèmes majeurs relevés est que les notes obtenues grâce à ChatGPT ne reflètent pas toujours la compréhension réelle des élèves. L’utilisation de l’outil pour résoudre des problèmes ou rédiger des textes peut simplifier le travail, mais elle peut également nuire à l’apprentissage en profondeur.
Un outil à réguler ?
Certaines voix appellent à une régulation de l’utilisation de ChatGPT dans les milieux éducatifs. Les enseignants et les institutions s’interrogent sur la manière de contrôler son usage pour s’assurer qu’il reste un outil pédagogique et non un raccourci qui compromet l’apprentissage.
Une aide précieuse pour les professeurs ?
L’étude souligne également une autre application intéressante : les enseignants pourraient eux aussi tirer parti de ChatGPT, notamment pour corriger les devoirs ou générer des supports pédagogiques. Utilisé de manière encadrée, cet outil pourrait devenir un allié pour l’éducation plutôt qu’un obstacle.
Alors que son adoption s’accélère, l’usage de ChatGPT dans l’éducation nécessite un cadre clair pour équilibrer ses avantages et ses limites, tout en assurant que l’apprentissage reste au cœur des priorités.